Le bacc en poche, inscrit à l’université de Montpellier, c’est allègrement que je quitte le domicile parental pour voler de mes propres ailes. J’ai en plus trouvé la location idéale grâce aux prestations de l’agence immobilière Proby. J’ai vite déchanté lorsqu’il a fallu que je décrypte le contrat de bail. Heureusement, mon contact de l’agence a bien voulu me donner un coup de main.

Les mentions obligatoires

La seule chose que je savais avant de signer mon contrat de location de studio à Montpellier, c’est que je devais apposer ma signature sur un document et en recevoir une copie. J’ai découvert que la loi ALUR a instauré des contrats-types pour la location nue, meublée et pour la colocation. A part mon identité et celle de mon bailleur, le contrat doit contenir le début et la fin de validité du contrat. Une description précise du logement avec toutes ces particularités doivent aussi y figurer. Il en va de même pour le montant du loyer et celui du dépôt de garantie.

Mon propriétaire et moi avons décidé de réaliser un état des lieux. Le PV a été joint au contrat de bail. Nous nous y réfèrerons si à la fin de l’année universitaire, je décide de quitter le studio. J’ai également joint au contrat l’attestation d’assurance contre les risques locatifs à laquelle j’ai dû souscrire.

Le régime spécial étudiants

Je savais déjà que la location meublée et la location nue n’obéissent pas à la même règle. Ce que j’ignorai, c’est qu’en tant qu’étudiant, je bénéficiais d’un traitement de faveur. La règle commune veut que, pour une location meublée, le bail est établi pour un an renouvelable. Pour les étudiants, cette validité est de neuf mois, ce qui me donne la possibilité de quitter les lieux sans problème à la fin de l’année universitaire.