Maison en copropriété : pour quelles raisons pertinentes pour changer de syndicat

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Certains copropriétaires réclament parfois un nouveau mandataire afin d’améliorer la gestion de leurs biens et aussi la relation des protagonistes. Si plus d’un ont des raisons jugées valables pour ce faire, un bon nombre d’entre eux avancent tout de même des motifs moins pertinents, auxquels on peut encore remédier. Dans cet article, nous vous expliquons dans quels cas la mise en concurrence des syndics est indispensable.

Les travers les plus courants dans une maison en copropriété

Avant de se demander comment changer de syndic, il faut d’abord connaitre les raisons qui pourraient mener à cette résolution. L’objectif étant d’en proposer celles qui sont susceptibles d’être prises en compte lors des Assemblées générales (AG).

Les prestations d’un mandataire ne sont pas toujours impeccables. Plus d’un se plaignent en effet d’un service de piètre qualité, surtout lorsque l’acteur concerné manifeste un manque de réactivité au détriment du bon fonctionnement de la copropriété.

Lors des réunions périodiques réalisées entre les parties prenantes, des décisions sur l’amélioration de la relation des propriétaires sont prises. L’exécution de celles-ci est, par contre, assurée par le syndic. Par manque d’un accomplissement suivant les éléments convenus dans le cadre du contrat de copropriété par ce dernier, il est passible d’une mise en concurrence.

Les conséquences de cette lacune concernent entre autres :

  • Le retard ou l’absence des travaux de réparation
  • La défaillance de la collaboration avec les partenaires
  • Le problème d’organisation des AG

Non-application des termes des garanties

Dans le cadre d’une habitation neuve, le syndic est recommandé par le promoteur de maison. Ce qui augmente l’éventualité d’une déception par rapport à ses prestations. Un contrat qui n’a pas été mis en place par les copropriétaires et le syndic en personne comporte en effet plus de risque, notamment vis-à-vis de l’application des garanties.

En règle générale, ces dernières se déclinent en trois catégories, à savoir la garantie décennale, la garantie de parfait achèvement et la garantie biennale. En cas de défauts de construction de l’habitat, les termes assurantiels se doivent d’être exécutés au profit des propriétaires, soit en procédant aux diverses réparations, soit en dédommageant financièrement les concernés. Si aucun de ces cas n’est pris en compte, le syndic peut être remplacé suivant les règles.

Des frais de gestion trop exorbitants

Les charges trop élevées, et sans justification, méritent une remise en question. Cependant, elles sont liées aux impôts et à la consommation d’eau et d’électricité entre autres. C’est-à-dire que la hausse des frais est inévitable lorsque le marché témoigne un changement qui pourrait déclencher cette tendance.

À défaut d’une explication raisonnable, l’on peut conclure que les services du mandataire laissent à désirer. D’ailleurs, il est de son devoir de réduire les dépenses des propriétaires en supprimant les charges inutiles.